Sparkle
in Grey: The Calendar
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"Sparkle in Grey: Non è ancora tempo di pause", Traks, Sept. 2014
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![]() The multi-directional and tremendously adventurous electronic post-rockin chamber ensemble Sparkle in Grey is back after the powerful, eclectic and electric krautrockin 'Thursday Evening'. http://www.progarchives.com/album.asp?id=46208 Cédric Avril For the very first time, there's a song with lyrics on track 11 (November) with a perfect english accent. So, last and not for the least, the italian band released a concept album whose each track wears the latin name of a month, a thirteen month included lol. Sometimes with natural sounds related to the matching month, with the help of electronic ambient magic, folk guitar, violin, accordeon and co, they keep playing gracefully mexican through the age of time. Facebook post Giovanni Rossi, INDUSTRIAL [r]EVOLUTION industrial, electro, metal and deviations Se continuo ad avere un debole per gli Sparkle In Grey, un motivo c'è. Fin dai tempi di "Mexico", l'italianissima formazione guidata da Matteo Uggeri ha sempre dato prova di una capacità descrittiva fuori dal comune, virando suoni, generi, strumentazioni e tematiche con originalità e maestria. E spiazzando felicemente l'ascoltatore di turno! "The Calendar" non sfugge a questa iconografia. Il concept del nuovo album degli Sparkle In Grey si dipana in un calendario che assume la forma di una sorta di bestiario medievale, in cui ad ogni brano corrisponde un mese dell'anno. Un mese, un animale, un tema. Questo lo schema che gli Sparkle In Grey sviluppano lungo le dodici tracce. Un calendario perpetuo, come perpetui sono i temi ripercorsi dal gruppo, argomenti che toccano da vicino l'uomo (sesso, arte, comunità...) e che non si esauriscono nell'arco di una vita, figurarsi di un calendario. L'estetica musicale percorsa dal gruppo è quella del tratteggio acustico, con la delicatezza propria di chi sa perfettamente mantenere in equilibrio tintinnii e vibrati senza scivolare nel banale. Suoni senza tempo per tematiche che non conoscono scadenze. La magia di "The Calendar" si svolge nel Bontempi giocattolo di "Februarius / Mugil Cephalus", nei field recordings della malinconica "Maius / Columba Livia" o nei morbidi solfeggi di clarinetto contenuti in "September / Ciconia Ciconia". "The Calendar" è un sognante viaggio in mondi elegiaci, dove l'ippopotamo e la chimera convivono fianco a fianco per merito di rappresentazioni acustiche di rara bellezza. L'artwork in forma di calendario è come sempre curatissimo, felice biglietto da visita di una produzione musicale pulita e leggera, studiata per esaltare al massimo la naturalezza delle strumentazioni. http://industrialrevolution-gr.blogspot.it/ Gérald de Oliveira, À decouvrir absolument Tout le long du parcours qui consiste à avancer dans la vie, l’une des choses les plus difficiles qu’il m’aura été donné de conjuguer aura été de concilier beauté, drôlerie, virtuosité et talent d’écriture. N’ayant pas de talent j’ai toujours cherché cela chez les autres, ce savant mélange qui permet de ne pas sombrer dans les caves maudites de la désespérance ou dans les salons colorés et clinquants de la joie bête et dégradante qui nous masque l’ignoble réalité de notre fin inéluctable. J’ai réécouté récemment une anthologie d’André Bourvil et la dualité fonctionnait, même si musicalement je suis loin de mes marottes, mais la voix et le personnage portaient en eux ce monstre gentil à deux têtes. Sparkle in Grey sont loin, très loin de l’univers de l’interprète du petit bal perdu, mais il y a sur ce splendide nouvel album quelque chose de quasiment irrationnelle, mêlant art graphique musique et écriture, chacun dans un champ bien défini. Le tout fait que nous sommes face à une œuvre forte, rare et poétique, à faire fondre des défenses qui ne demandaient qu’à se briser telle une digue. « The Calendar » ce sont douze morceaux instrumentaux (si on excepte Novembre, mois de….. l’homo Sapiens Sapiens) pour les douze mois de l’année, eux même symbolisés par douze animaux fantastiques aux petits histoires drôles. Aujourd’hui (nous sommes en Octobre, le mois du Sula Sula et Sula Nebouxii) traverser cette année en compagnie de cette musique qui serait comme un post rock presque classique, acoustique, c’est comme avoir encore cinq ans et croire que nous sommes invincibles (sauf dans la cours de l’école) et que les animaux qui peupleront cette années seront des compagnons de jeux. Hors l’onirisme lattant de ce « calendar » est loin de notre vie, tout comme la façon de présenter et d’offrir ce disque l’est (sublime coffret, formats différents), mais il est important de ce plonger dans ce qui pourrait être la plus belle année de notre vie, ce qui pour un calendrier perpétuel est une assurance d’une vie longue et sans tumulte négatif, même si tout cela est fictif. Une année fantastique et fantasmagorique. http://www.adecouvrirabsolument.com/spip.php?article5720 Raffaello Russo, Music Won't Save You L’idea di un almanacco musicale perpetuo, costituito da mesi e allegorie tratte dal mondo animale, ha accompagnato gli Sparkle In Grey per circa sette anni prima di concretizzarsi. Il tempo, del resto, è un elemento relativo per il progetto musicale aperto facente capo a Matteo Uggeri, i cui field recordings illustrano, al pari dei disegni che impreziosiscono la curatissima edizione di “Calendar”, la miscela elettro-acustica peculiare e cangiante che segue il corso dei mesi e delle stagioni. A ciascun mese è dedicato un brano, la cui iconografia sonora è ricamata dalle filigrane acustiche di Alberto Carozzi, dagli archi di Franz Krostopovic e dalle percussioni di Cristiano Lupo; all’ormai consolidata line-up di Sparkle in Grey si aggiungono per l’occasione altri musicisti, a completare l’articolata sequenza temporale che, per essere tradotta in suono, necessita di una tavolozza strumentale più ampia, comprensiva di ulteriori archi e fiati. Tale ensemble acustico-cameristico pennella con tinte sfumate e arcane dodici vignette strumentali (oltre a una sorprendente cover di Jackson C. Frank, “Just Like Anything”, a rappresentare novembre) che affondano le radici in antichi simbolismi popolari, in una miscela di serenità contemplativa, briose armonie primaverili ma anche scorci di inquietudine sulle ali di archi obliqui. Le suggestioni stagionali sono sviluppate rispecchiando i caratteri atmosferici dei mesi, seppur resi in maniera niente affatto scontata; anche i pezzi dedicati ai mesi invernali, oltre a sottili inquietudini veicolate dagli archi, presentano comunque dinamiche più o meno esili, che tra primavera ed estate si rivestono di colori e ritmi speziati. Allo stesso modo, la nostalgia autunnale è rivestita dal calore del glockespiel e della chitarra acustica e assume persino i contorni di una canzone di scarno folk visionario. Dopo le arcane dolcezze di fine anno, resta così solo la conclusiva “The Thirteenth Month” a presentare un tono grave e misterioso, a fungere da immaginario contrappunto al resto di un lavoro aggraziato e fuori dal tempo, nel vero senso della parola. http://musicwontsaveyou.com/2014/09/06/sparkle-in-grey-calendar/ Enrico Coniglio, (musician) Sparkle in Grey è un progetto incredibile! tra i Penguin Cafè, i Rachel's e oltre... Richard Hawey, Profil SPARKLE IN GREY est une formation italienne formée à Milan vers la fin des années 90. Pour ma part j’ai découvert SPARKLE IN GREY avec l’album « Thursday In Evening », paru en 2013. Si vous n’avez pas de souvenir de cette chronique voici quelques éléments que j’ai noté à l’époque : Demande une écoute attentive, on y retrouve des éléments de folk et un univers musical original et personnel. Avec « The Calendar » s’est quelques caractéristiques se retrouvent toujours dans la musique du groupe. Presque toutes les compositions ont été créées par Alberto CAROZZI à la guitare acoustique, puis le groupe c’est réuni pour ajouter des mélodies et différents autres instruments. La création graphique, qui est très particulière et d’une grande beauté naïve, est l’œuvre de Matteo UGGERI avec l’aide de son épouse Gaia MARGUTTI. Il est difficile de décrire chacun des titres sur « The Calendar » toutefois voici l’impression ressentie suite à plusieurs écoutes. L’album est fait d’une suite de poésies sonores brillantes que des mots ne peuvent expliquer. Tous les titres sont intimistes et irrésistiblement surnaturels. Pour un effet complet vous devez laisser votre esprit totalement ouvert et vous abandonner à ces peintures musicales sans prétention, peut-être légèrement humoristique, qui reflètent certaines convictions profondes des membres de SPARKLE IN GREY. Comme sur les albums précédents le côté mélancolique s’y retrouve et l'atmosphère rêveuse est toujours là. Les arrangements électroniques sont réduits au minimum pour laisser la place à une vaste collection d'instrumentation acoustique où la guitare et le violon jouent un rôle majeur, ponctué de silences, parfois soutenus par quelques mesures de trompette. Les compositions dissonantes et les parties instrumentales énigmatiques rencontrent des thèmes mélodiques dans un format minimaliste. Chaque piste développe ses propres caractéristiques, parfois naïve parfois plaintive ou céleste, mais clairement dirigé dans un sentiment progressif avec une touche cinématographique bien suggestive, dont le groupe a le secret. Ne chercher pas de comparaison avec d’autres, je crois qu’il n’en a pas, du moins je n’en ai pas trouvé. Selon moi, nous nous trouvons devant une œuvre avant-gardiste très personnel. SPARKLE IN GREY est unique, leur album « The Calendar » nous offre l’occasion d’entrer dans leur monde et de nous laissez imprégner de leur musique. L’album est offert en deux éditions distinctes très écologiques, la première est limitée à 25 copies autographiées avec un calendrier de 28 pages ornées des graphiques fait à la main de Matteo, un second CD tout en couleur, gracieuseté de Matteo et un poster. La seconde édition est standard avec CD, calendrier et quelques graphiques les deux sont présentées dans un boitier cartonné recyclable. http://profil.jimdo.com/chronique-la-totale-6-review/ Guido Gambacorta, Blow Up Achim Breiling, Babyblaue Einen musikalischen Kalender gibt es auf dem dritten Nachfolger des 2008 erschienen Sparkle-In-Grey-Albums "A Quiet Place" zu hören. Die Band schreibt dazu: "This record is a perpetual calendar. Every track is a month. Every song matches an animal. Evert beast teaches us how to live better and happily. A playful and wise bestiary to be read and listened to." Das Mischwesen auf dem Cover, wie alle Bildwerke im dicken Beiheft wieder von Matteo Uggeri geschaffen, stellt dann wohl die Summe des Gebotenen dar. Jedes der 12 Stücke von "The Calendar" ist also in chronologischer Folge einem Monat und zudem einem Tier zugeordnet. Der Januar ist den Pinguinen gewidmet, der Februar der Großkopfmeeräsche, der März den Ameisen, der April dem Delfin, der Mai der Felsentaube, der Juni dem Bonobo (Zwergschimpanse), der Juli dem Nebeltrinker-Käfer (Onymacris unguicularis), der August dem Flusspferd, der September dem Weißstorch, der Oktober den Tölpeln (der Vogelart), der November dem Menschen und der Dezember dem Siebenschläfer. Im Beiheft gibt es zu jedem Monat ein Kalenderblatt mit ein paar Anmerkungen, dem lateinischen Namen des Tieres und ein allegorisch-humorvolles Gemälde von Uggeri, welches das jeweilige Tier zeigt. Schließlich gibt es, wie bei jeder ordentlichen Gehaltsabrechnung auch, ein dreizehntes Monatsstück (ohne Tierwidmung) als Ausklang. Die Tiere werden offenhörlich nicht musikalisch charakterisiert. Einen flink schwimmenden oder drollig watschelnden Pinguin höre ich in "Ianuarius" z.B. nicht. Auch in den anderen Nummern scheint mir eher die Atmosphäre des jeweiligen Monats vertont. Dabei sind die vier Italiener und ihre Gäste ziemlich ruhig und unaufgeregt zu Gange. Eher geruhsam und entspannt, wenn auch oft leicht angeschrägt, plätschert die Musik voran, bestimmt von akustischen Instrumenten, meist verschiedene Akustikgitarren und die Violine, die mal in etwas bewegtere rhythmische Figuren von Bass und Perkussion, mal in schwebende Gemenge aus Elektronik (dezentes Wabern und Brummen), Perkussion, Umweltsounds und Geräuschen (field recordings) eingebunden wurden. Das Ergebnis ist eine Art progressiv-elektronische Kammermusik, ein getragener Kammerrock oder ein kammermusikalischer Postrock, der dezent aber klangvoll und vielschichtig aus den Boxen gleitet. "The Calender" wirkt aufs erste Hören etwas unspektakulär und schlicht (vor allem im Vergleich mit den drei Vorgängeralben), doch entfaltet die Musik schnell eine sehr eigene, melancholisch-unwirkliche Atmosphäre. Eine farbige, sehr eigen(artig)e Sammlung an Tongedichten haben die Mailänder hier zusammen gestellt, 13 unaufdringliche, fast zerbrechliche, gleichzeitig aber sehr subtile Klanggemälde (chamber soundscapes?), die jedem, der progressiv-elektronischen, stark mit kammermusikalischen Elementen angereicherten Postrock schätzt, sehr gefallen sollten. Hübsch verpackt ist das Ganze zudem auch. Das dicke Beiheft steckt in einem braunen, auf einer Seite die CD aufnehmendem Pappklappteil, in das ein großes Fenster eingeschnitten wurde, durch das man die Titelseite als Cover sieht. Schön! http://www.babyblaue-seiten.de/album_15010.html Claudia Genocchio, Sodapop Arrivo con una stagione di ritardo a parlare del nuovo lavoro degli Sparkle In Grey che pubblicano un disco a distanza di un solo anno dallo splendido quanto riottoso Thursday Evening. In realtà The Calendar è formato da materiale risalente al 2007 e ha vocazione prettamente acustica basandosi su chitarra classica, violino e viola sopra a cui ricamano, tra altri, sonorità elettroniche e field recordings, clarinetto, violoncello, piano e lama sonora. Siamo già in autunno, si diceva, e, senza farlo apposta, trovo che sia proprio questa la stagione ideale in cui ascoltare queste 13 tracce: una per ogni mese più una, un carillon stagionale che permette di trasferirsi mentalmente in una realtà strumentale che richiama quella rurale di tempi altri, dove tutto si muove e succede in maniera dilatata e i suoni sono più morbidi, soffici; i mesi estivi sono costellati da ritmi più vivaci e punteggiati da una dolce fisarmonica, quelli invernali sono preziosi e quieti e affidano alla parte elettronica quasi à la Lali Puna il senso del freddo ghiaccio che scintilla (la saltellante Gennaio, per esempio), mentre si ascolta un Ottobre che evoca la delicatezza di foglie che cedono il passo al vento e muoiono adagiandosi piano sul terreno. Pidji, CoreandCo Tout peut m'intéresser dans une musique. Toutes les musiques ne m'intéressent pas pour autant. Après, je sais pas vous mais petit moi, le style, le genre, la nature, l'époque, bah je m'en moque. Fuck ! En voiture ! OK, balisons, sachons un peu où nous en sommes, où nous sommes. Tentons de décrire un peu, un prou, un pet. Pfuiiiit ! Toile cirée ! Ça va vite ! Entre deux déflagrations insensées de violence sonore supposée, dérapons vers le futile sensible, le calme après le Pouet !, la tempête dans un verre d'eau, on y est : noyons-nous. « Des milliers de gouttes reposent dans un verre d'eau », qu'y disent... Eeeh. Quant à la question devrais-je, devrait-on, chroniquer ce genre de chansons douces sur un weubzine Rockeuh/Meuhtaaal, bah pourquoi pas. Je fais ce que j'ai dit, même si je me suis fait un peu coincer par Pidji, rah l'animal ! Alors chansons douces. Fuyez, fuyez donc, pleutres sans cœur, toujours accro à l'adrénaline et à la nouvelle sensation, blackened ta mère ! Eeeh. « Voyez: même Limp Bizkit s'y est mis », disait le père Carcajou. Barre de rire, merci l'ami. Eeeh. Quelques notes de guitares parfois spanish, vaguement, sans Paco dedans, mais plutôt jolies simples et fines. Eeeh. Violons et parfois violemment, les violons : des fois c'est complètement faux, mais c'est fait exprès. Ah non c'est pas vraiment les violons mais plutôt la fausse trompette, à un moment... Ahahahah CLARINETTE ! Bref. Un peu de tension dans la douceur, l'air de rien, une blague, un pet, un doigt, Nelson Manala. The Tra-La-La bande ! Oui, j'ai retrouvé Thee Silver Mt. Zion et cie, un tout petit peu, ah le disque avec le corbac sur la pochette et les violons grinçants - ça y'est ? vous y êtes ? J'ai même dû donner ce disque à une fille qui n'a jamais voulu de moi. Triste, vraiment, le sacrifice. Carla Bozulich ! Eeeh. A moins qu'il ne soit encore dans mes cartons ? (le disque) Eeeh. Juillet. Particulièrement joli sur ce disque. Eeeh bon, OK, un an, c'est long. On décroche parfois. C'est la vie. Le temps qui passe. Dans la musique – ou ailleurs d'ailleurs – il y en a tant qui jouent un rôle. Mais de quoi êtes-vous faits, bordel ? NotamBonhomum : merci beaucoup pour l'envoi du joli disque en carton. http://www.coreandco.fr/chroniques/sparkle-in-grey-the-calendar-4726.html Ferruccio Filippi, Dark Room Magazine A nemmeno un anno dal precedente e splendido "Thursday Evening" torna l'ensemble Sparkle in Grey, sempre battente la bandiera italo-elvetica della Old Bicycle e delle molte affiliate in questa produzione. Tornano con un disco non buttato giù di getto, ma costruito lentamente nel corso degli anni fino a raggiungere la piena maturazione, come un vino pregiato. Tornano con un concept curioso e originale, che riprende cose antiche e moderne. Tornano per colpire nel profondo chi ascolta, e lo fanno tremendamente bene. Dicevamo di un concept curioso e originale: il disco infatti è diviso in 12 capitoli più uno, ognuno dedicato ad un mese dell'anno e ad un animale di fantasia che caratterizza ogni mese, animale prendendo spunto dal quale l'uomo può imparare a vivere meglio la propria vita. Un moderno bestiario, sulla scia di quelli medioevali, disegnato con linee morbide e coloratissimo, dotato di uno spirito animalista che, a detta dei protagonisti, potrebbe aiutarci a vivere meglio la nostra vita. Un opera all'apparenza giocosa, in cui però traspare una voglia di evasione dal mondo moderno, quello globalizzato e in piena crisi di valori. Come i bestiari medioevali rappresentavano un mondo fantasioso e solo immaginato che poteva esistere al di là delle mitiche colonne d'Ercole, così le tavole che illustrano "The Calendar" rivelano la voglia di far riesplodere finalmente la fantasia, superando i confini della razionalità che sono ormai diventati vere e proprie gabbie per le coscienze. Sin qui la parte lirica e visiva. Ma è la musica che colpisce ancora di più. I primi due mesi sono stranianti e gelidi, emblema forse di una umanità ancora in letargo. Il risveglio della natura di "Martius" avviene con un suono evocativo e a suo modo potente. I pezzi dedicati ai mesi più caldi non offrono reminiscenze di balli caraibici, ma piuttosto una mirata atmosfera di malinconia e riflessione, fatta di field recordings e note di piano rarefatte. Piccole melodie e ritmiche fragili accompagnano tutto l'autunno fino ai fiocchi di neve di dicembre, che ci culla davanti al fuoco tradizionale del camino. Il tredicesimo mese con cui si chiude il disco potrebbe essere in realtà composto da due soli giorni, ovvero l'ultimo e il primo dell'anno. Sono le ore del passaggio simbolico dal vecchio al nuovo, che qui viene celebrato non con scoppiettanti fuochi d'artificio, ma con un lungo e potente drone elettronico che purifica e azzera tutto. Starà a noi rendere il nuovo anno che inizia diverso da quello appena chiuso. "The Calendar" è un opera monumentale, simbolica nella parte lirica e stilizzata musicalmente. Minimalismo, post-rock, indie, ambient ed elettronica si mescolano e rendono il disco inclassificabile ma affascinate e da ascoltare più volte per poterlo apprezzare appieno. Un altro piccolo capolavoro per un progetto ormai divenuto punto di riferimento per la scena sperimentale italiana e non solo. Due le versioni in CD, entrambe ricche a livello di package: la 'standard', prodotta in 425 esemplari, e la 'Pauper Edition', limitata a soli 25 pezzi, con bonus-CD ed ulteriori preziosismi grafici. http://www.darkroom-magazine.it/ita/108/Recensione.php?r=3161 Rodo Ibarra, Indian Gold Radio (www.indiangoldrecords.com) on Radio Pajaro Hombre (www.radiopajarhombre.com) 01. Hildur Guonadottir- Heyr Himnasmiaur (Touch) 04. Miles Davis- So What (Columbia) 06. Jean-Claude Risset- Mutations (1977) (Recollection GRM) 09. Arvo Pärt- Most Holy Mother of God (ECM) 12. Nils Frahm- Says (Erased Tapes) http://breakfastjumpers.blogspot.it/2014/08/sparkle-in-grey-calendar-2014-streaming.html Lucy, The Breakfast Jumpers The Calendar è l'ultimo album degli Sparkle in Grey, iniziato a registrare nel 2007 e portato a termine nel 2014. Un viaggio sentimentale nel susseguirsi delle stagioni, poesia narrante di un magico mondo interiore i cui versi assecondano la metrica di violini, viole, chitarra classica, percussioni e inserti di field recordings. Ascoltando si visualizza il tempo che passa, la lancetta scandisce i minuti, il vento soffia procurando freddo alle ossa e malinconia di qualcosa ma poi l'odore di castagne calde spazza via le nuvole, smuove le foglie in danze, pozzanghere riflettono il sole, sorrisi, le gote si colorano di rosei pigmenti, mare salato sulla pelle, le zanzare pizzicano. Ecco come perdersi nei pertugi del suono senza alcun timore di ritrovare il cammino. L'artwork curato da Matteo Uggeri è composto da un booklet abitato da un immaginario bestiario dei mesi. Tutto una meraviglia! http://breakfastjumpers.blogspot.it/2014/08/sparkle-in-grey-calendar-2014-streaming.html Athos Enrile, Mat2020 One year after Thursday Evening (2013), an album characterised by loud sounds and a
rebellious ideal, Sparkle in Grey are back with The Calendar, which began to take
form as far back as 2007, just two years after the
band was
born. The
development of this previously announced 'acoustic work' takes its basis from the classic guitar of Alberto Carozzi Egon Viqve, Frastuoni Uno strano calendario che coniuga musicalità inattese e astratte visioni: l’album degli Sparkle In Grey si presenta come un tentativo di unificare a sonorità neoclassiche un immaginario ancora più antico. Un immaginario di tradizione medievale, quello dei cosiddetti “bestiari”, abilmente richiamato in modo da abbinare ogni singola traccia ad un mese e un particolare animale “guida”. Il progetto nasce dall’obiettivo di suggerire ai fruitori dell’opera un modo di vivere più semplice e naturale (quell’aspetto di ferinità cui allude, per l’appunto, la caratterizzazione dei suddetti animali guida), fino a una purificazione del concetto e del modo dell’esistenza stessa. Il risultato è decisamente interessante ed originale… Le musiche che compongono quest’ambiziosa opera si traducono in una delirante ibridazione tra veri e propri specchi per le allodole e allusive melodie. Le sonorità si districano in uno schema elegante, dove l’incipit decade, dopo qualche giro, in mantra sospesi e indefiniti, spinti a concludere e delineare le ambientazioni cui la musica stessa fa da colonna sonora… Gli Sparkle In Grey, nati come progetto elettronico ad opera di Matteo Hue Uggeri, durante i “ben 15 anni” di operato, hanno ampliato l’organico, così da rendere più variegata la gamma di suono e la possibilità di varianti strumentali: il risultato si colloca tra i Meravigliosi Clogs, più sperimentali, e gli italianissimi e mai adeguatamente apprezzati Gatto Ciliegia e il Grande Freddo. Un’ottima prova di maturità e disinteresse per il mainstream, che troppo spesso, inevitabilmente, finisce per svilire progetti pure assai interessanti, devitalizzandone la necessità espressiva. Come dicevo in principio, un risultato interessante che si fa ascoltare bene anche nei momenti più ostici per le orecchie meno avvezze: una carezza che stimola l’udito con pungoli che quasi si accostano al noise, eseguiti con strumenti classici miscelati a suoni (talvolta rumori) ambientali che facilitano una più moderna resa. Bravi, davvero bravi… http://www.frastuoni.it/?p=1467 Gianluca Polverari, Alternitalia / Radio Città Aperta Scaletta della trasmissione del 18/10/2014 (con intervista agli Sparkle in Grey) - si può ascoltare il podcast qui. Johann sebastian punk “vernal equinox” sri Intervista agli “Sparkle in Grey” Jesus franco and the drogas “chef doonga” bloody sound fucktory Collegamento con claudia catalli per “festival del cinema di roma” Winter severity index “bianca” manic depression http://alternitalia.podomatic.com/entry/2014-10-19T02_29_36-07_00 Fabio Alcini, Traks “Questo disco è un calendario perpetuo. Ogni traccia è un mese. Ogni canzone si abbina a un animale. Ogni bestia ci insegna come vivere meglio e felicemente“. La dichiarazione d’intenti è piuttosto chiara ed è la presentazione, sintetica ma pregna, di The Calendar, il nuovo disco di Sparkle in Grey. Un anno dopo Thursday Evening, gli Sparkle in Grey mettono a punto un’operazione che non è “soltanto” musicale:c’è un recupero culturale dei bestiari medievali, c’è la cura iconografica delle illustrazioni di Matteo Uggeri e c’è un progetto che ha radici fin nel 2007. Si apre con Ianuarius/Spheniscidae, un’introduzione sommessa ma già ricca di promesse. Februarius/Mugil Cephalus ci porta su percorsi più accidentati, tra la chitarra e gli strumenti ad arco a impostare atmosfere non troppo tranquille. Il disco costruisce un piccolo mondo di suoni sorprendenti, tra lame sonore, glockenspiel e corde di ogni foggia. Ma non si perde mai il filo, perché la percezione del progetto è sempre viva e ogni invenzione è legata al percorso complessivo. Il cd è stato pubblicato in edizione limitata di 425 copie in confezione di cartone riciclato grezzo, timbrata a mano e con libretto-calendario di 28 pagine. La Pauper Edition invece prevede il cd in 25 copie più un secondo disco “Whispering the Calendar” con copertina disegnata a mano, diversa per ogni copia + poster-gioco 42×60. http://musictraks.com/2014/08/19/la-recensione-the-calendar-sparkle-in-grey/ Lino Brunetti, Buscadero JKH, Vital Weekly Sparkle in Grey from Italy returns to it's roots, after some experimental albums in the last years and the blast of the last album "Thursday." The CD starts with a quiet electronica piece with a meditative rhythm and returned sounds. A nice beginning of the year. February starts and ends with some field-recordings of walking in the snow and flows into a neo-folk song with acoustic instruments combined with field-recordings. March starts like a fresh spring-song and continues in a open melodic composition which will be fine as a companion for a dance. The following songs are in the same mood, although the tracks are more melancholic and slower. Quintilis (July) is a break in the album, the folk dance has disappeared and the mix between folk, pop - and experimental music melts together. After this break the album continues with beautiful folky songs combined with field-recordings. The album has a timeless atmosphere, although the November track is like an old hippy song created by Pink Floyd for the movie "More." December is a beautiful atmospheric piece of music with open tones played by ukulele and glockenspiel. A clarinet and an electronic bass create the melancholic base. The year has been closed and a new period has started with an unmentioned track. It is a beautiful composition played by violin, acoustic guitar, electronic bass and voice and a lot of echo aka delay. Will this be start for a new album in which acoustic instruments; experiment and electronics will meet each other?. http://www.rockambula.com/fast-listening-01102014/ Rockambula Una confezione variopinta e interessante, con libricino illustrato accluso: canzoni come mesi del calendario, in bagni di chitarre, violini, rumori, che ci trascinano per atmosfere rarefatte e lievi, col dubbio che sia più interessante il fuori che il dentro. http://www.rockambula.com/fast-listening-01102014/ Rino Scodavolpe, SandS-Zine A tratti sembra di sentire Four Tet in combutta con i King Crimson, quelli della quarta incarnazione con Cross al violino e la chitarra arpeggiata di Fripp (sparkle = sono un fanatico del suono sporco creato dalle dita della mano sinistra che scivolano sulle corde). Più in generale sembra di percepire influenze della Penguin Café Orchestra e dei Durutti Column. http://www.sands-zine.com/recensioni.php?IDrec=1893 |